Je dois m’associer pour lancer Forge.
C’est ce que m’ont dit 99% des gens à qui je parlais du projet. Et ils avaient probablement raison.
Lancer un projet en solo, c’est facile : on peut itérer vite (j’ai l’idée, je test l’idée et puis voilà), personne ne questionne la vision ou la direction.
Mais dès que Forge a vu de l’usage et de l’intérêt, je me suis retrouvé sur tous les fronts :
- vendre et distribuer la moitié de ma journée
- accompagner les utilisateurs et faire le support l’autre moitié
- continuer d’avancer sur le développement de la solution la dernière moitié
Ça fait trois moitiés et je ne savais pas où trouver du temps.
Résultat :
- j’oubliais de relancer
- j’oubliais de répondre à certains emails et messages (désolé aux concernés)
- la sortie de fonctionnalité a ralenti et je me perdais dans tous les retours
On m’a alors conseillé de sous-traiter au moins 2 de mes trois tâches quotidiennes.
Mais j’ai refusé, car échanger avec le marché à une telle fréquence m’apprend énormément et garder la main sur le produit me permet de facilement le faire évoluer. Sans compter sur une aide extérieure.
La solution était ailleurs :
- mieux gérer mes mails (et je ne suis pas encore parfait.)
- dire non aux requêtes qui n’étaient pas prioritaires
- prioriser les fonctionnalités et m’assurer qu’elles vont dans le sens de la majorité des utilisateurs
Et permettre aux utilisateurs de tester la solution par eux même en créant un compte gratuit m'a énormément appris et permis de mieux organiser mon temps. (N'hésitez pas à tester Forge 👀)
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14 hours ago
Ce que tu décris, c’est exactement le seuil de scalabilité d’un système cérébral humain. À partir de 3 « moitiés », il faut un externaliseur : soit un associé, soit un système (humain ou tech) qui absorbe la surcharge sans altérer la vision.