Ils ont levé 12Mio$ pour créer Goldman Sachs à l’ère de l’IA.
Cet été, OffDeal a levé 12 millions pour créer une banque d’affaires “IA Native”.
Leur constat est simple : le M&A traditionnel ne sait pas traiter, à coûts soutenables, l’avalanche de cessions sur le segment small-cap.
Alors ils décident de repenser le modèle :
- 80–90 % du travail d’analyste est automatisé : matching acheteurs, outreach, suivi, doc.
- Les humains se concentrent sur story, pricing, négo.
Techniquement, ils ont construit en interne toute leur stack d’outils : la base de données de matching, la génération du teaser en automatique ou encore des outils qui les aident dans la valorisation.
Cette optimisation du temps leur permet de repenser aussi le modèle de facturation. Car ils prennent 5% de success fee sans retainer.
Sur leur site, ils vendent que ces optimisations leur permettent d’avoir 15x plus d’acheteurs potentiels, augmenter de 30% les valeurs des deals, et même recevoir une première offre en moins de 45 jours.
Résultat, en 10 mois, ils ont traité (et traitent encore) une trentaine de dossiers, dont 10 déjà conclus (source FT).
Et leur ambition affichée est claire : viser ≈100 M$ ARR en 2027 et s’imposer comme la première banque AI-native
Un tel modèle fonctionnerait en France ?
CEO @the-shift.ai and @expert-flow.ai incubated by @bsg-holding.fr
28 days ago
On fait ça chez bsg-holding.fr depuis 2 mois et on commence à avoir de super résultats. La plus grosse problématique ce sont les outils pour passer du LLM et des documents internes au monde extérieur. En tout cas c'est clairement faisable !!!
Mouais....Je me suis aussi pas mal posé la question quand j'ai vu fleurir ce genre de boutiuqes: estce une différenciation stratégique ou simplement l'optimisation des cout que tout le monde integrera tot ou tard ?
Ok, automatiser le screening, le matching, ou la génération de teasers, c'st jouable avec une LLM-ops layer que tout acteur du mid ou small-cap pourra(peut déjà ? )brancher sur sa stack CRM -data. Pas sur que ca soit du ressort du "fameux" moat.
A mon avis, la valeur ne vient pas du techstack , mais de la gestion de la relation vendeur et acquéreur, de la confiance et du narratif construit autour d’un deal.
Les vraies ruptures dans la banque d’affaires supposeraient que la tech permette de changer le modèle de distribution du deal, pas d’en réduire le coût unitaire, qui est important, mais d'ordre 2 par rapport au sujet de l'obtention de deals et de gestion de la relation humaine.